Vorondwë
Gil-Galad

Rien n'est si profond que la magie...

Nom: Vorondwë Prénom:Gil-Galad Âge: Une bonne centaine d’années à peu près... Origine: Elfique Statut: Magicien Nature: Elfe Richesse: Quelle intérêt aurait la richesse pour qui est mage ? Signe(s) Particulier(s): Yeux d'océans aux infinies profondeurs, talents magiques prononcés.

© Steyda

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Physique

Gil-Galad est un Elfe de taille moyenne, mesurant peut être légèrement moins qu’un mètre quatre-vingt. Il possède des yeux qu’on dirait refléter l’océan, tant par leur couleur d’un bleu si particulier que par leur apparence première qu’on dirait voilée, mais qui cache en fait une profondeur apparemment infinie. Ses cheveux d’un brun sombre sont toujours coupés courts, détail au quel il prête une grande attention. Chose peut être un peu étrange pour un membre de la race Elfique, c’est à peu près la seule attention qu’il porte à sa chevelure, qui est du reste assez négligée... A bien y regarder, on pourrait même appliquer ce qualificatif à sa personne en générale : négligée. Il ne soigne pas le moins du monde son apparence générale, détestant devoir passer plus de quelques minutes par jour à se préparer, bien qu’il face parfois des efforts pour les cérémonies officielles les plus importantes, si il doit paraître au coté de son Roi, mais d’assez mauvaise grâce, il faut l’avouer.

Du reste, sa silhouette est plutôt souple et musclée, encore qu’il ne consacre que très peu de temps à l’entraînement physique, lui préférant largement l’étude de la magie, bien qu’il ait une certaine vivacité propre à ceux de son peuple. Au niveau des vêtements, il est généralement habillé dans les tons noirs, ou tout du moins sombres, assez austère malgré la négligence avec la quelle leur propriétaire les portes. L’ensemble habituel se compose d’une tunique, d’un pantalon large et d’une cape retenue par une broche argentée, ouvragée en forme de feuille à trois lobes. Notre héros porte également une ceinture de corde tressée avec art au point d’en être belle, dotée d’une boucle de bronze et de divers crochets de métal servant à accrocher tout ce que Gil-Galad pourrait bien songer à porter sur lui à cet endroit là. Il n’est armé que d’une petite dague en argent, bien équilibrer, mais dont il n’excelle pas dans le maniement : c’est plus une précaution qu’autre chose.

Personnalité

Gil-Galad est plutôt du genre solitaire et taciturne. Il aime se retrouver en compagnie de lui-même, généralement pour se balader, lire ou encore étudier les secrets de la magie, ce qu’il adore particulièrement faire. Il est en effet doté d’une curiosité impossible à assouvir dans se domaine, et il c’est juré de ne jamais cesser de développer son art et ses talents. C’est peut être cela qui fait qu’il préfère ne pas perdre de temps dans des choses qu’il juge futiles ou inutiles, comme de soigner son apparence, par exemple, ou de passer des heures en entraînement physique. Il est par contre une chose pour la quelle il est prêt à prendre tout le temps nécessaire : répondre à l’appel de son Roi. Il accomplit sa volonté, quelle qu’elle soit, et n’a aucune espèce de conscience ou de scrupule dans cet accomplissement. Cela à fini par entraîner une sorte d’anesthésie de cette gamme de faculté : celle d’hésiter à accomplir ce qui doit être fait. Cela entraîne qu’il peut paraître froid et prêt à tout... Peut être pas à tord d’ailleurs.

Si il est si fidèle à son souverain – une fidélité totale et absolue, à vrai dire – c’est par ce que c’est lui qui lui a permit de révéler et de développer ses dons pour la magie en le recrutant de façon personnelle. Il ne discute jamais ses ordres et ses directives, se contentant d’accepter avec un minimum de mot. A contre courant, il éprouve de grandes difficultés à obéir aux ordres de n’importe qui d’autre que le Roi. Cela est dû en partie à son esprit assez indépendant, certes, mais aussi et surtout à l’opinion qu’il a de sa propre valeur, assez justifiée du reste. Il a confiance dans son talent et ses capacités, avec raison. Il est en effet doué, et son esprit assez tortueux s’adapte facilement à la plus part des situations qu’il rencontre en cours de route. Il s’amuse généralement des défis, quand ils ne sont pas trop simples, au quel cas il l’ennuie généralement plus qu’autre chose. Mais si ils mettent son intelligence à l’épreuve, il en serra la plus part du temps pleinement ravis.

Quand on lui fait quitter ses études, ses devoirs et sa solitude, en le mettant avec d’autres personnes, lors d’un voyage par exemple, il peut alors se montrer loquace et relativement de bonne compagnie, même si il a ses humeurs. Quand il y est plongé, mieux vaut ne pas le déranger, au risque de s’exposer à une rage froide et indifférente, qui peut parfois être dangereuse. Quand il est dans ces périodes là, seul le Roi peut lui parler de manière efficace, tous les autres sont refoulés sans pincettes, quand ce n’est pas pire... Mais son souverain s’est adapté à lui, en échange de ce que Gil-Galad lui a toujours offert : une obéissance aveugle et absolue, sans discutions inutiles.

Histoire

Une nuit, sous la lumière de la lune et des étoiles, vint au monde Gil-Galad, fils de Glovïnd et d’Anäelia. Il fut le premier et le seul enfant de ses parents, puisque sa mère trouva la mort en le mettant au monde. Grand en vérité était l’amour que son père lui portait, et tout aussi grand son désespoir devant son décès, qui lui enleva une grande partie de la joie qu’il aurait dû ressentir devant la naissance de son fils. Il tenta bien de l’élever, mais il ne tenait plus assez à la vie pour continuer, même pour la chaire de sa chaire. Il se laissa lentement dépérir, refusant de manger ou de boire, restant des heures devant la tombe de celle qu’il avait aimé de tout son cœur et de toute son âme. Sa fin fut longue, mais il l’accueillit comme une délivrance. Ainsi notre héros devint-il orphelin alors qu’il n’avait que quelques mois. Heureusement pour lui, il ne fut pas livrer à lui-même, mais élever par l’ensemble de la communauté, comme bien d’autres jeunes Elfes.

Pourtant, il était déjà dans sa jeunesse d’une nature assez solitaire, taciturne sans être maussade, et il aimait se promener seul ou bien se plonger dans la lecture. Il grandit jusqu’à atteindre l’âge adulte, et là, il tenta de se rendre utile à la société, sans grand succès toutefois. Sa mère avait été chasseuse et son père guerrier, mais lui n’était clairement pas taillé pour les épreuves physiques. En effet, bien qu’il soit doté d’une vive intelligence peut être un brin hautaine, il n’était pas dans la moyenne elfique en ce qui concernait la force ou l’agilité de son corps. De cette époque, il a gardé une certaine impression d’inutilité qu’il déteste toujours profondément, car il se sentait incroyablement rabaisser par rapport aux autres. Cela ne fit que renforcer ses humeurs solitaires, et il passa bientôt la majorité de ses journées à errer seul de si de là dans la forêt, acquièrant d’elle une certaine connaissance, notamment sur les plantes qui l’habitaient.

Tout cela changea quand le Roi Llandon lui fit l’honneur de l'engager personnellement, il y a de cela une cinquantaine d’années. Le souverain avait repéré des dons magiques aux quels Gil-Galad lui-même n’avait jamais vraiment fait attention, si peu qu’il les aient vus, et fondait sur eux de lourds espoirs. Depuis se jour là, il reçu la meilleur éducation magique que pouvait donner les Elfes. C’est cela qui opéra le véritable changement. Pour la première fois, il trouva un domaine concret dans le quel il excellait, et il ne tarda pas à se consacrer entièrement à ses études. Il dépassa assez rapidement ses maîtres, tant en dextérité qu’en puissance, et en conçu une grande arrogance, ravivée d’autant par tous les sentiments d’infériorité qu’il avait ressenti au cours de sa vie. Quand aux espoirs du Roi, ils furent loin d’être déçus. En fait, ils furent même totalement surpassés. Notre héros avait enfin trouvé une raison de vivre, un but, un domaine, et il s’y voua corps et âme, décider à toujours peaufiner son art.

Pour lui avoir donner tout cela, il est maintenant extrêmement fidèle à son souverain. Il a dû franchir les limites de la moral de très nombreuses fois, mais il ne s’en soucie pas vraiment, vu qu’il a choisit de passer sa vie au service de son Roi... Une fois ceci établit, il est tenu de faire tout ce qui lui est demandé... N’est ce pas ?

Exemple de RP

Ah, la pluie ! Enfin, si on pouvait appeler cela une pluie, bien entendu. C'était plutôt une pluine. Ou une bruine. Ca dépend un peu des références de chacun. Toujours était-il qu'il aimait la pluie, et plus encore, peut-être, ce genre de pluie, surtout sur sa très chère Forêt. Bien sûr, il aimait tous les temps sur sa très chère Forêt, mais celui-là plus que certains, même si c'était également moins que sur certains autres. Moins que le premier jour du printemps, dans un doux soleil, moins que le coeur de l'hiver couvert de neige. Mais il ne classait pas vraiment ses préférences. Ou peut-être que si, en fait... C'était difficile à dire. Beaucoup de choses étaient difficiles à définir avec lui, surtout, oh oui surtout, quand il était question de ce qui se passait dans son esprit tortueux et indéfinissable. Cela faisait sans doutes partie de son « charme » et de ses talents, cela participait sûrement à la grandeur de ses dons, incomparables et rarement comparés... D'ailleurs, quand il l'étaient, cela n'allait que très rarement, pour ne pas dire jamais, sans tourner à son aventage.

« Lui », « il », c'était un Mage. Ou plutôt non. Pas un Mage. Le Mage. The Mage. Le seul, l'unique ! Gil-Galad Vorondwë, Magicien personnel du Roi Llandon, le Mage Royal, premier entre tous. Si pas le plus doué, alors l'un des plus grands, et il n'était même pas dit que quiconque puisse le surpasser si jamais une épreuve venait un jour. Il surpassait tous ceux qui lui avaient enseigner les Arcanes, tant en puissance qu'en vitesse d'exécution. Il pouvait élaborer un sortillège en quelques fractions de secondes et ramener un homme – ou une femme – des porte même de la Mort. Oh, et puis bien sûr, comme on peut le voir, il surclassait aussi la plupart des gens en arrogance. Pas en hautainté, attention, il ne fallait pas confondre. Il n'était pas hautain... Disons pas la plupart du temps. Mais il avait de la fierté, une grande fierté, et une incroyable estime de soit. Convaincu de la supériorité de ses talents et de son intelligence, et non sans raisons, d'ailleurs, il poussait juste parfois le bouchon un tout petit peu trop loin...

Ce jour-là, il se promenait dans les « faubourgs » de sa Forêt, la partie où les Elfes n'habitaient pas – pas vraiment, disons – mais qu'ils considéraient tout de même comme leur. Mais où les étrangers pouvaient bien se ballader... Plus ou moins. Parce que s'il avait croisé un Humain du genre déplaisant... Sale, grossier, barbare, quoi... Le dit Humain trouverait enfin une utilité en étant transformer en fertilisant pour les arbres, le tout en accéléré, bien entendu. Il ne fallait pas laisser tout ça gâcher le paysage. Pour en revenir à nos papillons, il se promenait... Pour le plaisir de se promener. Cela faisait un moment qu'il n'y avait plus eût ce genre de pluie légère et bienfaisante, aussi avait-il choisit d'en profiter. C'était agréable, et le fait d'être mouiller ne le dérangeait pas. De toute façon, il pouvait se sècher d'un geste ou d'un mot. Il aurait pu se protéger à peu près aussi facilement, mais alors, où aurait été l'intérêt de cette petite promenade, hein ? Son instinct et ses perceptions naturelles lui permetaient facilement d'éviter les douches qui dégringolaient parfois d'un coup des branches, et le reste ne le gênait pas.

Bon, bien entendu, il y avait certaines autres choses, comme la boue, dont il pouvait bien se passer... Il n'était pas un netoyeur, non plus, même s'il aurait pu le faire, aussi avait-il chantonné avant de partir un petit sort qui le faisait marcher sur le sol boueux comme s'il eût été sec. Enfin... Pas tout à fait. Disons qu'il ne s'enfonçait pas, et voilà tout. L'expérience n'étant comparable à rien, un peu entre marcher sur l'eau et le faire sur de la neige – sans s'enfoncer non plus –, il n'est pas vraiment possible de l'expliquer dans un tel récit. Ses jambes étaient aussi protégée par un bouclier léger contre la boue, encore une fois difficile à décrire puisque la dite boue choisisait de ne pas tâcher le vêtements aussi noir que le reste des habits du Mage, ce jour-là comme beaucoup d'autres. Du reste, à part cela, il était assez négligé, les cheveux un peu désordonnés et les vêtements, s'ils étaient propres, un peu froissés. Il n'était pas, n'avait jamais été et – il l'espérait de tout son coeur – ne serait jamais un courtisan. Il était Magicien. Un bon et glorieux Mage. Voilà comment il servait son Roi.

Tandis qu'il rêvassait, perdu dans les limbes sans limites – ou alors vraiment très, très, très lointaines – de son esprit, quelques notes lui parvinrent, qui suffirent à le faire s'arrêter. Pas de « vraies notes », même si elles étaient plus vraies qu'aucune musique. Les notes d'un Chant, un Chant si intriguant qu'il pencha légèrement la tête sur le côté pour l'entendre. Il se mêlait très bien à celui de la pluie et à celui, toujours présent, de la Forêt. Et au Silence. Précieux, le silence. Son évoquation lui apporta une bouffée de sensations, souvenirs ou prémonitions – il n'aurait sû le dire – qui suffit à lui faire prendre une décision. Il irrait voir de plus près cette Mélodie si intriguante et... celui ? ... Non, celle, à qui elle appartenait. C'était là un Chant étrange, pas celui d'une folle – pas vraiment – mais différent de ce qu'il connaissait. Impossible qu'il passe à côté de ça ! Il était trop curieux, beaucoup trop, cela faisait partie de ses qualités de Mages, et de plus les Chants étaient une partie de la Magie, certes plus accecible que les Arcanes, moins secrets, mais une partie tout de même...

Il était chez lui dans la Forêt et il y fillait comme le vent, quand il le voulait, sans rien déranger de ce qu'il y avait sur son passage. Il était un de ses Enfants, et du reste il y avait passé de longues heures pendant de longues années avant de trouver sa voie – avant que le Roi ne lui permette de la trouver. Il arriva rapidement devant l'Humaine. Car c'était une Humaine, bien sûr. Jeune. A la chevelure d'un noir profond. Il le voyait, bien des Humains l'aurait dite belle. Voir fascinante. Mais il était un Elfe. Et il était Gil-Galad. La Magie était fascinante et belle. Devant elle, toute chose palissait comme une bougie devant le soleil, et plus encore. D'un pas sûr, il s'avança devant elle. Ici, plus encore qu'ailleur, il était maître de lui et de toutes choses. Son regard trouva le sien, son regard d'un bleu si profond, si insondable, qu'on aurait pu le croire venu du coeur de l'océan, son regard teinté par les circonvolutions infinies et indescriptible de la Magie. Un regard qui ne se troubla pas, mais qui pétillait... De quelque chose d'indescriptible.

« Salutation, demoiselle. Savez-vous que vous voyagez dans la Forêt des Elfes ? »

Chantante, sa voix, un peu, et non pas froide comme elle aurait pu l'être en d'autres occasions. Non dénuée d'une certaine ironie, non plus, au même titre que le fin sourire qui vint étirer ses lèvres...

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Hors-Jeu

Personnalité de l'avatar:Gaspard Ulliel Avez-vous choisi un personnage prédéfini ?Oui Comment avez-vous découvert le forum ?Bonne question ^^ Quel âge avec-vous ?18 ans... purée, ça fait trois ans depuis que je me suis inscrit sur l'ancien Légende O_O Les règles du forum ont été lues et signées ?Bien sûr ^^ Des remarques à faire sur le forum ?Zoli