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 If I wanted to call you - Giloudor.

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Olympias d'Erec

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MessageSujet: If I wanted to call you - Giloudor.   If I wanted to call you - Giloudor. Icon_minitimeDim 7 Aoû - 13:47


Olympias pleurait… Oui oui, elle pleurait. Seule dans sa chambre, recroquevillée sur elle même, elle laissait s’échapper dans chacune de ses larmes une fureur qu’elle ne pouvait plus contenir. Elle était fatiguée, fatiguée de perdre son temps dans une quête stupide et inutile qui n’aboutissait a strictement rien ; fatiguée d’être seule, désespérément seule. Elle était entourée d’une cours entière, mais rien n’arrivait à lui sortir de l’esprit qu’elle était seule. Ceux qu’elle souhaitait réellement voir et qui la ferait se sentir entière a nouveaux ne pouvaient malheureusement pas se présenter a ces cotés. Un sanglot de rage s’échappa de ses lèvres ; elle avait des envies de meurtres, elle voulait se débarrasser le plus rapidement du roi, de ses chevaliers et de sa cours d’hypocrites et d’idiots sans amour propre. Elle n’en pouvait plus. Il fallait absolument qu’elle se débrouille d’une façon ou d’une autre pour se changer les esprits.
La demoiselle leva légèrement la tête et glissa son regard vers la fenêtre. Il faisait nuit noire et la lune, de ce qu’elle pouvait voir, était complètement cachée par les nuages. Le temps parfait pour une petite balade nocturne. Olympias n’allait peut-être pas s’aventurer en dehors des murailles protectrices du château, mais sortir de sa chambre et de la bâtisse ne serait qu’une chose positive. Une fois de plus, elle se mit à soupirer et porta sa main à son visage. Avec délicatesse elle essuya doucement les larmes qui roulaient encore sur ses joues. Il fallait qu’elle trouve la force de bouger, la force de ne pas s’apitoyer sur elle même. Après quelques secondes d’hésitation, Olympias avait réussi à se relever. Elle se tenait maintenant la tête haute, les yeux encore brillants, adossée contre son mur. Il lui fallu encore quelques secondes de plus pour se déplacer a petits pas dans sa chambre afin d’aller prendre un manteau. Les nuits n’étaient pas très chaudes, et elle ne voulait pas prendre le risque d’attraper la mort ; si elle le faisait, elle savait qu’elle allait devoir supporter les guérisseurs et les questions, et ca, elle ne le voulait vraiment pas.

    Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire….


La jeune femme posa sa cape sur ses épaules et sorti a petits pas de sa chambre. Il lui fallut quelques minutes pour arriver dans les jardins intérieurs du château sans se faire repérer par les gardes. Olympias ne voulait pas avoir à se justifier devant des idiots sans cervelles qui ne pouvaient même pas se servir de leur cerveau si leur vie en dépendait.
Ses pieds nus s’enfonçaient légèrement dans l’herbe humide et moelleuse, elle commençait enfin à se vider l’esprit. Sans qu’elle y réfléchisse réellement, sa main se porta automatiquement à son cou. Elle sentit sous ses doigts une légère chaine en argent. Elle avait bien souvent tendance à l’oublier et pourtant, ce qu’elle retenait était un présent qui n’avait aucun prix. La personne qui lui avait offert ca, bien qu’elle ne l’ait vu qu’une seule fois, avait rempli une partie de son être. Un elfe. Elle avait passé une journée entière avec un elfe, et pas n’importe lequel, un mage. Il lui avait confié une petite pierre, a peine plus lourde qu’un anneau d’argent, d’un bleu aussi clair qu’un ruisseau d’été. Elle avait adoré la forme physique de cet objet à l’instant même ou ses yeux s’étaient posés dessus.
Olympias se laissa tomber sur le sol et tira vers elle la pierre. Elle venait de se rendre compte de ce dont elle avait envie. Elle voulait le revoir. Elle n’avait pas eu la chance ni l’honneur de le revoir depuis bien trop longtemps a son gout. Elle attendait nuit et jour, en secret, que les elfes arrivent enfin a Camelot, mais elle attendait toujours, ce qui n’avait fait qu’agrandir son énervement.
Avec lenteur, elle baissa son regard vers la pierre magique et la contempla avec attention. Son esprit se concentra sur Gil-Galad et ses lèvres se mirent à murmurer les mots qu’elle avait appris il y a quelques temps déjà.



désolée du retareuuuh
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Gil-Galad Vorondwë
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MessageSujet: Re: If I wanted to call you - Giloudor.   If I wanted to call you - Giloudor. Icon_minitimeMar 9 Aoû - 18:29

    Il avait, il n'avait jamais eut en vérité, qu'un seul et unique amour. Plus jeune, plus ignorant, avant que son regard ne s'ouvre au monde, il avait bien sûr aimé la Nature, et en vérité il l'aimait toujours. Sauf qu'il savait à présent ce qu'il ne savait point jadis, il en savait plus sur lui-même et sur le monde. Il savait que, contrairement à ce qu'il avait cru, cet amour n'était pas absolu, il n'était ni le plus grand ni suffisant à lui-même. Pas pour lui, en tous cas. Non, l'amour de la Nature n'était qu'une donnée, une dimension de la seule chose qu'il pourrait jamais véritablement aimer. Son Art, sa raison de vivre, son but et son moteur. La Magie. Le seul et unique amour dont avait besoin la Mage, et qui lui suffisait. Comment aurait-elle pu ne pas suffire ? La Magie était toute chose, elle était le souffle et la chair, le début et la fin, la raison et l'aboutissement. Tout commençait et finissant en ses infinis méandres. Il ne vivait que pour elle et par elle, elle avait envahit son âme vagabonde et tortueuse, la modelant, la faisant sienne, trouvant la place qui lui avait été réservé depuis le premier instant du premier jour de son existence.

    Ainsi pensait Gil-Galad Vorondwë, Magicien personnel du Roi Llandon, et attaché à son service. Il se trouvait présentement dans sa demeure, en Alfirin, la cité de son peuple, l'endroit où il avait vécu les décennies de sa vie encore bien courte aux yeux des siens. Comme pour tous les Elfes de la ville, son lieu de vie se trouvait incrusté dans un arbre, un puissant arbre centenaire qui paraissait être bien plus vieux encore. Il avait grandit avec cet arbre, et depuis qu'il était Mage il le nourrissait de sa Magie. Il était le seul à vivre en lui, le seul à arpenter ses branches. C'était l'Arbre du Mage Royal, et nul n'avait eut la folie de vouloir s'y implanter. En supposant que Gil-Galad n'ait pas balayé sa demeure avant même qu'elle soit finie, il aurait immanquablement fini par devenir fou. Le Chant de l'Arbre était en harmonie avec celui du Magicien, et ce n'était pas un Chant pour les gens sains d'esprit. Comme l'Elfe lui-même, le grand végétal qui abritait sa demeure suscitait une crainte diffuse, non affichée ni assumée. Simplement, on évitait de passer sur ses branches, comme on évitait de croiser trop souvent le chemin de celui qui y vivait. La Magie le plus profonde et tortueuse n'était jamais rassurante, même pour les Elfes immortels et sages.

    Parfois, un messager s'aventurait jusqu'à sa porte, mais il n'entrait jamais plus loin que le seuil. En partie par crainte, bien que les messagers royaux furent durs à la peur, mais surtout par simple bon sens. Outre que Gil-Galad appréciait peu d'être dérangé, il n'y avait à peu près que lui pour s'y retrouver dans cette demeure dont le chaos ambiant semblait être la règle immuable et pourtant toujours renouvelé, puisque la configuration exacte du bordel monstrueux accumulé par le Magicien semblait changer sans cesse. Lui-même s'y mouvait avec facilité, semblant se souvenir intuitivement de tout, y comprit de là où il ne fallait pas marcher pour éviter de se prendre un quelconque effet magique en gestation dans la tronche. Bien des choses dormaient entre les murs du Mage Royal, des choses qu'il valait mieux ne pas toucher quand on n'avait pas le pouvoir et la maîtrise nécessaire pour contrôler les effets collatéraux. Donc, en résumé, mieux valait ne pas passer le seuil de la demeure et attendre gentillement le maître des lieux, qui d'ailleurs ne venait qu'à son heure et quand il le voulait, même s'il répondait le plus souvent aux convocations de son Roi, auquel il était dévoué sans doute plus que quiconque.

    En l’occurrence, il travaillait à percer le sens d'un ancien parchemin – en vain – quand quelque chose le sortit de sa concentration. Accueillant presque avec plaisir cette pause, pour une fois, car elle lui permettrait de se changer les idées avant de se replonger dans son étude, il chercha la source de la lumière qui l'avait tiré des méandres de l'antique objet pour tomber... sur une pierre. Une pierre aux profondeurs océaniques, comme ses yeux, qu'il avait lui-même créé quelques temps plus tôt. En souriant, il se leva et alla jusqu'à elle, la prenant dans le creux de sa main en profitant de la douce chaleur qu'elle émettait. Il l'avait posé là pour travailler, mais elle ne le quittait jamais de beaucoup. Faisant le calme en lui en une inspiration, il prononça le mot de commande et activa le charme sis au cœur de la roche par le Chant de sa Magie.

    « Bonsoir, ma belle. »

    Sa voix, douce et tranquille, avait retenti comme dans l'oreille de l'alchimiste, et pour elle seule. Nul autre ne pouvait l'entendre qu'elle, comme il serait le seul à pouvoir entendre sa voix à elle quand elle lui répondrait par l'intermédiaire du lien fondamental tissé entre les deux pierres.

    « Que me vaut le plaisir de t’entendre ? »
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MessageSujet: Re: If I wanted to call you - Giloudor.   If I wanted to call you - Giloudor. Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 0:22


A peine avait-elle prononcé les mots magiques, qui sonnaient terriblement mal a son oreille, qu’Olympias mit à douter de son choix. Elle était entrain d’essayer de parler à un elfe, mage qui plus est. Il lui avait fait l’honneur d’accepter sa présence et d’écouter ses paroles o combien inintéressantes, une fois par le passé. Il lui avait même fait don de cet objet. Cela ne voulait toutefois pas dire qu’elle pouvait se permettre de le déranger au beau milieu de la nuit alors qu’elle n’avait rien de particulier à lui dire. La jeune femme soupira une nouvelle fois. Elle n’était décidément pas au meilleur de sa forme. En temps normal elle ne doutait absolument pas de ses actions, elle assumait ses paroles et ses gestes, et c’était en écrivant une lettre a Méléagant qu’elle aurait été chercher du réconfort. Elle n’avait jamais été du genre à s’apitoyer sur elle même et a se plaindre de sa condition, mais Camelot et ses habitants avaient la particularité particulièrement agaçante de lui aspirer toute énergie et bonne humeur. Ces rares moments de bonheur avaient lieu lorsqu’elle se rendait dans la foret afin de faire une légère cueillette, ou lorsqu’elle recevait une lettre de sa mère ou de Méléagant. Malheureusement, ces dernières se faisaient rares, bien trop rares.
Toujours est-il qu’elle était la, sur l’herbe fraiche et humide du château, et qu’elle attendait une réponse qui semblait ne jamais vouloir venir. Elle était entrain de perdre espoir lorsqu’une voix , emplie d’une beauté et d’une force unique, résonna dans son oreille.

    Bonsoir ma belle.


Olympias ne put retenir ni son sursaut incontrôlé, ni son léger cri. Rapidement elle se retourna et contempla les environs à la recherche d’un observateur. Il n’y avait personne. Lorsqu’elle se rendit compte de se détail, un frisson parcourus son échine. Elle connaissait très bien cette voix qui semblait n’exister en ce moment que pour elle. L’entendre ramener a sa mémoire plusieurs souvenirs qui la firent rougir. Encore une fois la voix résonna dans son oreille.

    Que me vaut le plaisir de t’entendre ?
    Cette fois, elle se décida enfin à parler. C’est…. C’est vraiment toi ???


Question particulièrement idiote il fallait le reconnaitre, mais la jeune femme, bien qu’ayant déjà eu la chance d’être témoins d’actes magiques, avait bien du mal a comprendre ce qui lui arrivait. Gil-Galad n’était pas a coté, et il n’était pas a Camelot, elle en était sure ; mais elle pouvait l’entendre comme s’il lui murmurait des paroles a l’oreille. Elle en déduit très rapidement qu’il était de même pour lui.
Très lentement, la jeune noble porta la pierre non loin de ses lèvres et se remit a parler

    Je…J’espère que je ne te déranges pas… Mais…-Elle fit une pause durant laquelle elle essaya de se détendre a nouveau- tu me manquais. J’ai besoin de parler a quelqu’un de… familier.


Familier n’était pas vraiment le mot qu’elle cherchait ; elle voulait en réalité parler a quelqu’un qui pouvait l’apaiser et lui redonner foi en elle même. Peu de personne pouvait rentrer dans cette catégorie. Malheureusement pour lui, elle l’avait choisi.

    Comment vas-tu depuis tout ce temps ? –Maintenant qu’elle y réfléchissait, leur dernière rencontre ne datait pas tellement, mais pour elle cela faisait une éternité. Pour l’elfe, cela devait a peine représenter un battement de cils. elle se mit ensuite à rire très doucement- Si quelqu’un me voyait entrain de parler à cette pierre, je suis bonne pour l’enfermement…


Elle aurait voulu lui dire tellement plus que ca. Elle ne se sentait pas honnête et avait comme l’impression de trahir sa confiance. Olympias avait peur que sa voix et ses intonations n’en disent plus que ses paroles. Elle était quelque peu heureuse que l’elfe ne soit pas en face d’elle ; il aurait pu lire en elle comme un livre ouvert, et a l’instant présent, ce n’est pas ce qu’elle voulait.
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MessageSujet: Re: If I wanted to call you - Giloudor.   If I wanted to call you - Giloudor. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 1:44

    C'était sa magie qui avait forgé le lien entre les pierres, la chaîne qui les liaient l'une à l'autre, mais aussi le sortilège en leur cœur qui leur permettait d'être le vecteur de voix voir, si besoin était, d'images. Il en comprenait donc parfaitement le fonctionnement et le principe des deux artefacts, et penser le surprendre avec aurait été totalement fou. Il pouvait comprendre, en revanche, que l'efficacité des objets puisse surprendre un autre, surtout un ou une non-mage, surtout faisant partie de la race Humaine, fut-ce Olympias. Il ne fut donc pas surprit par le cri qui lui parvint à travers le lien, un doux sourire s'affichant même sur ses lèvres, à la fois amusé et attendri. Décidément, la jeune partisane de Morgane lui plaisait beaucoup, surtout si l'on songeait que ce n'était qu'une simple petite humaine. Il était content d'avoir de ses nouvelles, aillant après tout quelques projets pour elle, bien qu'ils fussent encore assez confus et imprécis, ce qui n'était nullement inquiétant, car ainsi étaient la plupart des desseins de son âme vagabonde et de son esprit labyrinthique, à l'image de la Magie qui l'animait avant tout et surtout.

    Il parla donc au travers de la pierre, dit ce qu'il avait à dire, de sa voix douce et chaude, mélodieuse comme la forêt, enivrante comme la magie, délicieuse comme le miel. L'effet était plus saisissant encore ainsi, sans sa vue pour compléter la chose, sans ses yeux océaniques pour réclamer à eux toute la beauté et le mystère, comme sortie de nulle part dans l'esprit de celle à laquelle elle était seule destinée entre toutes les mortelles de cette terre incertaine.

    « C’est…. C’est vraiment toi ??? »

    Un éclat de rire naquit de ses lèvres et passa au travers du lien jusqu'à Olympias, un rire toujours aussi magnifique et impossible, un rire fou aux milles et uns échos, un rire qui était presque un chant, presque seulement, tissé du goût du vert, du son de la feuille et du goût de la terre profonde, couleur de magie et de forêt, le rire unique et sublime de Gil-Galad Vorondwë, le Mage du Roi et prodige des Arcanes, transmis par les enfants de son pouvoir qui ne faisaient que le magnifier. Décidément, la belle blonde était rafraîchissante, et il sourit en attendant qu'elle parle à nouveau.

    « Je…J’espère que je ne te déranges pas… Mais… tu me manquais. J’ai besoin de parler a quelqu’un de… familier. »

    Il n'aurait pas véritablement employé le mot « familier », mais sans doute était-ce ce qu'elle pouvait faire de mieux. En tous cas, avec lui elle n'aurait pas à mentir ou à se dissimuler, elle pouvait ouvrir la vanne, dire tout ce qu'elle voulait, s'exprimer comme elle le souhaitait. Et il ne voyait aucun inconvénient à remplir ce rôle... ou n'importe quel autre.

    « Comment vas-tu depuis tout ce temps ? »

    Son sourire ne fit que se renouveler à cette remarque gentille et prévenante, même si ça ne faisait pas si longtemps que ça, même à son échelle à elle, une échelle plus courte que celle de l'Elfe qu'il était, aussi jeune soit-il par ailleurs.

    « Si quelqu’un me voyait entrain de parler à cette pierre, je suis bonne pour l’enfermement… »

    Une nouvelle fois, le Magicien laissa aller son rire, un rire chaud et réconfortant, un rire qui s'insinuait en vous pour y répandre cette chaleur et ce réconfort. Un cadeau offert à la belle alchimiste au-delà du gouffre des distances qui les séparaient.

    « Oui, c'est bien moi, Gil-Galad, le seul, l'unique, que tu ne déranges absolument pas, que du contraire même. Et je vais bien, comme toujours. Tant que la Magie me portera j'irais toujours bien, ma belle alchimiste... »

    Ce qui était la vérité, la pure et simple vérité. Comment aller mal quand il avait son Art pour donner un sens à sa vie, pour charmer son cœur et son âme, pour fasciner son esprit et ses pensées, pour balayer ce qu'il lui restait de raison et de santé mentale ?

    « Mais ce n'est pas de moi qu'il faudrait parler. Je peux sentir rien qu'à ta voix que toi tu ne vas pas bien. Qui a-t-il, Olympias ? Tu peux tout me dire tu le sais bien, je n'en rapporterais pas un mot ni à Morgane ni à Merlin... »

    Il n'avait même pas mentionné Arthur, qu'il considérait au fond comme un simple pion de l'Enchanteur, trop faible et trop ridicule pour avoir une vraie valeur. Et l'Épée de Nuada ne prouvait rien à ses yeux, que du contraire, elle qui s'était éteinte pour lui...
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MessageSujet: Re: If I wanted to call you - Giloudor.   If I wanted to call you - Giloudor. Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 15:43


Un elfe… Elle avait appelé un elfe. De temps en temps il lui arrivait vraiment d’avoir des idées stupides. Elle n’allait pas bien et ne désirait pas forcément s’étaler sur le sujet. Pour lâcher la pression elle aurait du écrire une lettre a sa mère, ou pire encore, parler a une dame de la cour, mais elle n’aurait jamais, o grand jamais du appeler un elfe qui pouvait percevoir la moindre fausse note dans sa gorge. Gil-Galad n’avait même pas besoin d’être en face d’elle pour savoir qu’elle lui cachait quelque chose, et c’est précisément lui qu’elle avait décidé de contacter. A ce point la, Olympias ne savait même plus si elle l’avait fait consciemment ou si elle devait juste encore plus stupide qu’elle ne l’était déjà. Et pourtant. Tout ce qui arrivait dans sa vie avait une raison, et ca, elle en était sure. Peut-être que de parler au mage l’aiderai a redevenir comme elle pouvait l’être par le passé.
En entendant la voix de l’elfe, la jeune femme n’avait pu réprimer un frisson de bonheur. Elle n’avait jamais douté que les pierres marchent, mais elle était tout de même contente de le constater. Le rire qui avait suivit la suite de questions, particulièrement ridicule il fallait le reconnaître, d’Olympias ainsi que a petite pointe d’auto dérision, ne fit que confirmer que la voix qu’elle avait entendue au creux de son oreille appartenait au mage. Il était le seul à avoir cette capacité magique de pouvoir combler chaque faille de son être avec un simple éclat. Quand elle l’entendait, elle se sentait heureuse et prête à rire elle aussi même si ce qui l’entourait était tout sauf réjouissante. Elle n’osait pas imaginer la sensation qu’elle pourrait ressentir si elle assistait un jour à sa colère. Enfin, la jeune femme eut la chance d’entendre a nouveau la voix de Gil-Galad. S’il était resté muet encore quelques secondes de plus, elle se serait mise à penser que son esprit lui jouait des tours, pas vraiment drôles, et qu’elle avait imaginé tous les bruits qu’elle avait pu entendre.

    Oui, c'est bien moi, Gil-Galad, le seul, l'unique, que tu ne déranges absolument pas, que du contraire même. Olympias se mit à sourire. Elle était vraiment heureuse de l’entre, et elle se serait menti si elle n’avait pas reconnu qu’elle était soulagée qu’il lui dise qu’elle ne le dérangeait pas. Peut-être ne disait-il ca que par politesse, mais elle en doutait très fortement. Et je vais bien, comme toujours. Son sourire s’agrandit. Tant que la Magie me portera j'irais toujours bien, ma belle alchimiste...


Olympias se laissa aller et s’allongea sur l’herbe afin de pouvoir observer le ciel et les étoiles a son aise. En temps normal elle n’aimait pas vraiment que quelqu’un la transforme en un objet que l’on pouvait s’approprier très facilement, mais en ce moment, elle n’en avait que faire. Au contraire même, elle appréciait assez que le mage la considère comme a lui.

    Mais ce n'est pas de moi qu'il faudrait parler. O si, elle pouvait passer des heures et des heures à juste écouter sa voix la bercer dans un monde parallèle qui avait l’avantage de ne présenter aucun souci. Je peux sentir rien qu'à ta voix que toi tu ne vas pas bien. Elle laissa s’échapper un soupire. Qui a-t-il, Olympias ? Tu peux tout me dire tu le sais bien, je n'en rapporterais pas un mot ni à Morgane ni à Merlin...


Un de ses sourcils se haussa avec incompréhension. Elle ne voyait pas vraiment pourquoi Gil-Galas aurait été raconter ses petits tracas sans aucun intérêt a Merlin ou Morgane. Après tout, il n’en tirerait aucune satisfaction. Et très honnêtement, ce serait un peu du temps perdu, mais la n’était pas la véritable question.

    Tu as entendu… Il y avait une sorte de déception dans sa voix. J’aurais du savoir que quelque chose comme ca ne t’échapperai pas. Elle sourit légèrement dans le vide et laissa quelques secondes s’écouler avant de reprendre. Ce n’est rien de très grave. Je suis juste fatiguée immensément fatiguée d’être ici. Je n’y ai pas ma place, et je commence à douter de ma place dans les rangs de Morgane… Mais je n’ai pas essayé de t’appeler pour me plaindre… Parles moi de toi.. Parles moi de la beauté de ta vie…. S’il te plait… J’ai juste besoin de penser à autre chose.

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MessageSujet: Re: If I wanted to call you - Giloudor.   If I wanted to call you - Giloudor. Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 3:27

    Gil-Galad avait prit place sur un siège, dans son atelier, tenant toujours la Pierre de Communication entre ses mains, un sourire flottant sur ses lèvres. Même s'il n'aurait su dire avec précision pourquoi ou comment, entendre la jeune alchimiste lui faisait plaisir. Il ne se posait jamais ce genre de questions, d'ailleurs. Cela lui faisait plaisir, et voilà tout. C'était là tout ce qu'il avait besoin de savoir sur le sujet...

    « Tu as entendu… »

    Bien sûr qu'il avait entendu, comme il entendait maintenant la déception qui vibrait dans sa voix. Comment ne pas entendre les nuances d'une voix fantôme, quand on était entraîné à percevoir et à comprendre les motifs contenus dans les sortilèges, quand on avait un don inné pour le faire, cela et les dédales insondés des mystères de la nature et de sa propre magie ? Il avait appris à faire sortir la vérité des êtres les plus obtus, et même s'il avait pour cela des méthodes bien plus catégoriques, Olympias était bien loin, vraiment très loin, et sur tout un tas de plans, de certains Elfes dont il avait dû lire les secrets, d'une façon où d'une autre...

    « J’aurais dû savoir que quelque chose comme ça ne t’échapperai pas. »


    C'était là une évidence. Oui, elle aurait dû le savoir, c'était tellement facile à deviner. Elle le connaissait un peu, autant que pouvait le connaître une mortelle, bien mieux que la plupart, en fait. Elle aurait dû le savoir, mais elle ne l'avait pas su, et il n'en était pas mécontent. Si elle l'avait deviné, elle ne l'aurait peut-être pas appelé au travers de la pierre qu'il lui avait offerte, et cet appel lui avait fait plaisir, comme mentionné plus haut.

    « Ce n’est rien de très grave. Je suis juste fatiguée immensément fatiguée d’être ici. Je n’y ai pas ma place, et je commence à douter de ma place dans les rangs de Morgane… »


    Comment quelqu'un comme elle aurait pu être à sa place dans un endroit aussi froid et vide que la Cour de Camelot ? Comment aurait-elle pu se fondre dans la masse des inutiles et des idiots qui suivaient Arthur et les machinations de Merlin ? Dans les rangs de Morgane, c'était plus étonnant, car il s'était souvenu d'une certaine ferveur de sa part à propos de la Fée... Une passe d'incertitude momentanée, peut-être ? Après tout, elle n'était qu'Humaine, au fond du fond, elle ne pouvait égaler le dévouement absolu dont pouvait faire preuve un membre du Beau Peuple... encore moins le sien, qui avait ses propres racines et ses propres raisons...

    « Mais je n’ai pas essayé de t’appeler pour me plaindre… Parles moi de toi.. Parles moi de la beauté de ta vie…. S’il te plaît… J’ai juste besoin de penser à autre chose. »


    Elle faisait appel à lui pour... se changer les idées ? C'était bien inattendu en vérité, et cela le fit doucement sourire, bien qu'elle ne puisse pas le voir, forcément. Il n'avait créer les Pierres pour faire passer seulement du son, et non des images, même si elles pourraient toujours être modifiées dans ce sens, comme de bien entendu.

    « Ne serais-je donc qu'une petite distraction pour toi, ma belle alchimiste ? Me voilà bien déçu, vraiment, je m'attendais à mieux... »

    Il y avait une grande malice dans sa voix, tant qu'il était impossible de prendre ses paroles aux sérieux, même sans voir ses yeux pétillants d'amusement ou le beau sourire qui s'étalait sur ses douces lèvres et s'étendait à tout son visage.

    « Mais soit, puisqu'il en est ainsi... tu fais appel à un bien mauvais conteur, tout de même. Que veux-tu que je te dise sur ma vie ? Je crains qu'elle ne passionne guère une mortelle. Je viens de passer trois jours à briser un sceau antique apposé par nos ancêtres sur des objets forts anciens, et j'étais en train de m'échiner sur un parchemin au moins aussi vieux et encore une centaine de fois plus obscurs, quand tu m'as fort gentillement sorti de ce dédale. »

    Sa voix chantait et coulait, douce et fluide. Elles étaient un enchantement à elles seules, ses paroles, nonobstant même leur contenu, plus réconfortante encore maintenant qu'il parlait de Magie. Son sourire s'estompa pourtant pour aboutir à une grimace alors qu'il avançait.

    « Dans une gamme moins réjouissante, on m'a collé une apprentie dans les pattes. On dirait qu'elle s'attendait à trouver un gentil professeur tout doux et gentil mais je crains qu'elle ne se soit trompée, malheureusement pour elle. Mais heureusement je peux encore me consacrer grandement à mes études, et à mes autres de voir, dont je ne te parlerais bien sûr pas, tu le comprendras. Les secrets du Roi sont des trésors que lui seul peut choisir de partager avec autrui... ou non. Mais je suis sûr que ce n'était pas cela qui t'intéressait, de toute façon, n'est-ce pas ? »
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